Paris sera toujours Paris
100ml
Parfum boisé, ambré, floral.
Paris est unique. Paris est mon village « Si vous avez de la chance d’avoir vécu jeune homme à Paris, où que vous alliez pour le reste de votre vie, cela ne vous quitte pas, car Paris est une fête » écrivait, en 1964, Ernest Hemingway dans « Paris est une fête ». J’ai eu cette chance, depuis 55 ans maintenant (je suis arrivé à Paris le 13 janvier 1969), et il est de mon devoir, me semble-t-il, de lui rendre un hommage personnel. Un parfum unique pour cet endroit unique au monde. Pour le numéro 13 de ce magazine.
Comme chantait Maurice Chevalier dans « Paris sera toujours Paris », mais également dans sa chanson « Fleur de Paris », même dans le temps difficiles Paris garde son espoir de retour au beau temps.
La fleur de Lys apparu pour la première fois dans le blason de Paris, en 1358 par une obligation du roi de France, Charles V, suite à la révolte d’Etienne Marcel. Le roi voulu montrer la suprématie de la royauté sur la capitale.
Après la révolution apparurent les trois couleurs bleus, blanc, rouge.
Pour notre parfum le bleue fut guidé par le bouquet des violettes que la jeune fille blonde aux yeux bleues m’offrit, gratuitement, un jour d’un important d’examen de chimie pour obtenir la maîtrise à la Faculté des Sciences de Paris. Le bouquet me portât une énorme chance. Qu’elle soit aujourd‘hui vivement remerciée.
Pour le blanc il faut certes utiliser le Lys (le rhizome), mais surtout la fleur de seringat, appelée aussi le Jasmin des poètes, que j’ai connu au Parc Montsouris, mais encore plus souvent au Parc de la Cité Internationale de Paris, tout près de la Fondation de Monaco où je résidais, mais aussi plus récemment dans le square de la place Paul Painlevé, en face de la Sorbonne. A coté de la statue de Montaigne dont il faut toucher l’orteil pour avoir de la chance et du bonheur.
Pour le rouge il faut évoquer le sang coulé pendant la Révolution, et pas seulement le sang bleu des nobles, mais aussi le sang rouge des révolutionnaires qui s’entretuèrent entre eux surtout pendant la terreur. La rose de Mai est certes utilisée, mais sa couleur et son parfum trop délicat pour traduire dl rouge de notre parfum. Le parfum d’églantine (Rosa Canina) me rappelle le parfum suave des bosquets d’églantiers à la sortie du village de mon enfance. Le parfum intense de la rose de Damas sera complété par le rouge de géranium lierres sur les balcons des immeubles haussmanniens.
C’est cette mystérieuse alchimie qui est à l’origine de notre parfums « Paris sera toujours Paris » et dont la conception, la réalisation et la présentation me rend si fier.
Mais cette alchimie n’est pas suffisante pour créer un parfum de rêve. IL faut retranscrire en parfum les émotions que l’on a ressenties et que l’on ressent encore quand un évoque Paris. Emotions des souvenirs délicats d’amours naissants, de fierté de vivre dans un endroit unique, mais aussi des émotions de stresse pour la réussite universitaire et professionnelles. Des stress de ne pas être à la hauteur pour un tel projet. Plusieurs fois j’ai essayé de quitter Paris, parfois avec des offres difficiles à refuser, mais à chaque fois je suis revenu. Ailleurs Aux Etats Unis, sur la cote Est (à Cambridge, Massachussetts) ou la côte Ouest (Sant Francisco), au Japon (Kyoto en particulier), en Polynésie (Bora Bora ou Moorea), l’odeur de Paris me manquait. Je ne savais pas commet la décrire, mais elle me manquait.
Une fois sur place je la retrouvais. J’étais chez moi. Dans mon village d’adulte face à mon village d’enfance avec mes autres souvenirs olfactifs parisiens.
C’est à ce moment là que j’ai vraiment compris l’expression l’avoir dans la peau. Pour moi Paris et comme une femme que l’on a dans la peau même et parfois à cause de ses travers.
Je suis heureux de partager ce parfum avec vous, pour vous aider à découvrir olfactivement Paris. Et j’espère que vous allez aimer, comme j’ai aimé à l’imaginer.